- dilacération
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• 1419; lat. dilaceratio♦ Didact. Action de dilacérer. ⇒ lacération.♢ Méd. Déchirement fait avec violence. « Le perfectionnement des engins de dilacération » (Duhamel).⇒DILACÉRATION, subst. fém.Rare, CHIR. PATHOL. Action de déchirer violemment, de mettre en pièces un tissu organique. Dilacération de la peau, des tissus (Ac. 1878, 1932), d'une cellule.— P. ext. Le bris, le morcellement et la dilacération des objets (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 726).— P. métaph. Ce grand don terrible de l'amour qui ne va pas sans dilacération! (CLAUDEL, Feuilles Saints, 1925, p. 648).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1419 diplom. (Ap. Lobin., II, 935 ds GDF. Compl.); 2. 1575 méd. (A. PARÉ, Œuvres, Livre VI, éd. J.-F. Malgaigne, t. I, p. 411). Empr. au b. lat. dilaceratio « déchirement ». Fréq. abs. littér. :2.
dilacération [dilaseʀɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1419; lat. dilaceratio, du supin de dilacerare. → Dilacérer.❖♦ Didact. Action de dilacérer. ⇒ Lacération.♦ (1575). Méd. Déchirement fait avec violence.0 Tous les médecins ont pu remarquer l'atroce succès remporté, en si peu de temps, par le perfectionnement des engins de dilacération.G. Duhamel, Récits des temps de guerre, I, p. 77.
Encyclopédie Universelle. 2012.